Romance historique

Le tourbillon des jours, de Susan Wiggs

Première édition : 1999 en VF (Miranda, 1996 en VO).
Présentation de l’éditeur : Londres, 1815
Rescapée d’un terrible incendie, Miranda a perdu la mémoire : pour tout souvenir du passé, il ne lui reste qu’un médaillon où est gravé son prénom. Perdue dans une Angleterre tout juste libérée de la menace napoléonienne, elle ne reconnaît ni le décor qui l’entoure, ni le visage des deux hommes qui prétendent chacun être son fiancé. Auquel doit-elle faire confiance ? Et que signifient ces images fugitives et incompréhensibles qui surgissent parfois dans sa mémoire ? Résolue à comprendre ce qui lui est arrivé, et à retrouver son identité, Miranda se lance alors dans une quête éperdue qui va l’entraîner dans la plus folle – et inattendue – des aventures…

Angleterre, 1814 : une jeune femme échappe à une explosion et devient amnésique, alors qu’elle est soupçonnée d’être mêlée à un complot des partisans de Napoléon, donc de trahison. Un agent des services secrets est chargé de la surveiller et de découvrir les vérités enfouies dans sa mémoire.

Cette romance historique qui lorgne du côté du roman d’aventure et d’espionnage aurait pu être sympathique, mais malheureusement, au fil des chapitres, le scénario se vautre dans le grotesque, les hasards qui servent trop bien l’histoire se cumulent jusqu’à faire lever les yeux du lecteur, les personnages principaux ne convainquent pas et l’écriture finit par sombrer dans la caricature en alternant entre le mièvre et le grandiloquent.

De plus, la réalité historique, que ce soit les événements réels, le développement scientifique de l’époque ou encore la société de la Régence Anglaise sont trop souvent malmenés (les contre-vérités historiques sont nombreuses) et finissent par devenir un prétexte mal utilisé pour une romance oubliable.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été très déçue par ce roman

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